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Henri Durrieu de Madron

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Henri Durrieu de Madron
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Biographie
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Paul Courmont (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

Henri Durrieu de Madron est un médecin et résistant français, né le à Mirepoix et mort le à Perpignan.

De son nom complet, Henri, Isidore, Félix Durrieu de Madron est médecin à Perpignan pendant l'occupation allemande, il s'occupe beaucoup à l'âge adulte de scoutisme (éclaireurs unionistes) et mise en œuvre[1], en 1943, à partir d'anciens scouts âgés de 18, 19 et 20 ans à la libération, un corps franc de résistants FTPF dit Front National[2]. Grossie par cooptation, cette unité se compose d'une trentaine de membres et elle est commandée par Maymard (fils du Directeur départemental des douanes de Perpignan). Elle participe, entre autres, à la libération de Perpignan en puis elle est dissoute. Le docteur Durrieu est membre de la SFIO puis de l'UDSR[3].

Le 25 mai 1944, il est arrêté par les Allemands. Condamné à mort, il a la chance d'être libéré le dans l'Hérault par la Résistance grâce à la complicité des gardiens qui encadraient son transfert vers Toulouse où il devait être exécuté[4],[5].

Publication

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Décorations

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Sans en préciser la date, Henri Durrieu de Madron est décoré à trois reprises[3] en tant que :

Notes et références

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  1. André Balent (d), « Hispa Gabriel (Pseudonyme dans la clandestinité : Jean Noailles) », sur fusilles-40-44.maitron.fr (consulté le ).
  2. Gérard Bonet, Les Pyrénées orientales dans la guerre…, p. 125.
  3. a et b André Balent, « Durrieu de Madron Henri, Isidore, Félix », sur Le Maitron, (consulté le ).
  4. « P-O : Il y a 70 ans, cinq FTPF perpignanais étaient fusillés… », sur ouillade.eu, (consulté le ).
  5. André Balent, « Villeneuve-lès-Maguelone (Hérault), Stand de tir de la Madeleine, 14 mars-11 juillet 1944 », sur fusilles-40-44.maitron.fr (consulté le ).

Bibliographie

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Liens externes

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